« Dès l’élection, afin de mettre en œuvre notre programme, nous suspendrons immédiatement à titre conservatoire l’application des dispositions européennes qui sont en contradiction avec les intérêts fondamentaux de notre pays et celles qui pourraient faciliter les pressions des adversaires de la démocratie contre les choix souverains du peuple français. »
“Il ne peut y avoir de choix démocratique en dehors des traités européens”, disait, en 2015, avec une franchise étonnante Jean-Claude Juncker, alors président de la Commission de Bruxelles. Dès l’annonce du référendum sur la primauté des principes constitutionnels sur les principes de l’UE, il faut donc s’attendre à un tir de barrages de tous les côtés : procédures de la Commission européenne, spéculations boursières, condamnation des autres gouvernements, refus de liquidités de la part de la Banque centrale européenne (BCE), fuite des capitaux, exil fiscal…
Si le peuple français veut pouvoir s’exprimer avec sérénité sur la question que nous lui poserons, il devra s’assurer de ne pas subir de pressions qui feraient peser un soupçon sur sa liberté de choix. Pour que son consentement ne soit pas vicié, et au nom de la démocratie, nous serons dans l’obligation, dans les plus brefs délais, de prendre à titre conservatoire toutes les mesures nécessaires à faire échec à ces manœuvres, à commencer par un contrôle temporaire des capitaux.
Par ailleurs, les dispositions européennes dont on ne peut contester qu’elles sont contraires aux intérêts fondamentaux de la Nation ne seront pas appliquées.