DÉMOCRATIE3 - Créer une filière électronique de pointe et des outils numériques souverains

proposition interdite au moins en partie par les traités de l’UE.

« Nous développerons avec d’autres États des projets intégrés afin d’inventer les outils numériques de l’économie de demain et concurrencer les plates-formes par des services publics numériques. Nous créerons une filière électronique de pointe sur le modèle d’Airbus capable de fabriquer à nouveau des semi-conducteurs et des équipements électroniques. »

Si l’indépendance des Etats est depuis longtemps dépendante de l’approvisionnement en certains biens stratégiques, l’avènement de l’ère digitale a ouvert de nouveaux liens nous empêchant d’exercer pleinement notre souveraineté. 

Il est essentiel de reprendre le contrôle de ces outils du quotidien. Une filière numérique souveraine sera donc mise en place en coopération avec les Etats qui le souhaitent afin de développer des concurrents publics et sûrs aux Gafam, à commencer par le stockage des données (cloud) – sur lequel le Gouvernement a fait volte-face. On peut aussi imaginer une plateforme publique de commande de VTC, de réservation de locations saisonnière ou une place de marché publique adossée à la Poste, donc le monopole et le caractère de service public aura été réaffirmé.

S’agissant de l’intelligence artificielle, pour sortir des pièges à investisseurs, il faut que l’Etat assume une vraie planification sur la question, avec des objectifs R&D précis. Des systèmes prédictifs d’analyse des données de santé pourraient ainsi renforcer notre grand plan de médecine préventive.

Enfin, les équipements électroniques sont devenus des biens stratégiques qu’il est irresponsable de ne pas être capable de produire. Il faut donc créer une filière autosuffisante dans ce domaine pour ne plus dépendre des aléas de production chinois.

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