« Nous supprimerons le numerus clausus caché induit par le sous-financement de cette filière et augmenterons autant que nos moyens humains le permettent le nombre de places pour former les médecins dont la France a et aura de plus en plus besoin. »
Le numerus clausus a longtemps maintenu la formation en médecine dans un malthusianisme dont on paie aujourd’hui les conséquences catastrophiques en termes de déserts médicaux et de capacités hospitalières. Le Gouvernement a annoncé à grands renforts de communication son abolition, mais il lui a substitué une limitation du nombre de places plus insidieuse, via un financement insuffisant pour un véritable développement de cette formation.
En médecine comme dans les autres professions du soin, la capacité de formation sera poussée à son maximum, la seule limite étant le seul facteur dont l’État ne puisse pas disposer, à savoir le nombre de professionnels de santé disponibles pour former.
Les formalités administratives universitaires décourageant les professionnels d’enseigner seront allégées. Les passerelles existantes entre les professions de santé seront élargies afin de mutualiser les sources d’apprentissage et accroître encore le nombre d’étudiants.
cette proposition ne peut pas être financée dans le cadre du pacte de stabilité budgétaire, de la politique monétaire de l’UE et du dumping social et fiscal qu’elle organise.