Uber

4 mai 2019

Entreprise

  • Effectifs :
    • 3 employés soit 1,75 en équivalent temps plein
    • 1 accréditations pour aller et venir à leur guise dans les institutions européennes.
  • Nombre de rendez-vous officiels avec la commission : 59 rendez-vous.
  • Dépense environ 899 999 euros en lobbying.
    http://www.uber.com

L’application mobile Uber permet à ses clients munis d’un smartphone de réserver des trajets dans des véhicules privés dans les villes du monde entier. Uber s’est taillé une réputation féroce en raison de ses pratiques commerciales et de sa tendance à contourner le droit du travail. La légalité des activités d’Uber est régulièrement remise en question par les collectivités locales, notamment quant à savoir si ses conducteurs sont des employés qui peuvent prétendre à des droits ou de simple sous- traitants indépendants, comme Uber le prétend, ou encore si les véhicules Uber devraient posséder une licence de taxi.

Cette entreprise a donc intensifié ses dépenses de lobbying à Bruxelles depuis 2014, et a eu recours à une ribambelle d’anciens fonctionnaires pour l’aider à franchir les nombreux obstacles qui se dressent sur sa route. Tous les lobbyistes accrédités qui travaillent pour l’entreprise ont eu une expérience au sein des institutions européennes.

La plus belle prise d’Uber parmi ces cas de «portes tournantes » est l’ancienne commissaire européenne Neelie Kroes, fervente adepte d’Uber quand elle était encore en poste. Elle s’était notamment élevée contre la tentative des autorités bruxelloises d’interdire cette entreprise dans les rues de la ville en 2014. Dans les deux années qui ont suivi la fin de son mandat européen, Neelie Kroes est entrée au service de plusieurs entreprises, dont Uber.

Uber a dû faire face à une nouvelle vague d’indignation publique lorsque son patron d’alors, Travis Kalanick, est entré dans le Business advisory council (conseil consultatif des entreprises) du président états-unien Donald Trump. Une campagne basée sur le hashtag #DeleteUber ( « Supprimer Uber ») est devenue virale suite à l’annonce par Trump de son décret anti-musulman. Des millions de personnes ont supprimé l’application Uber de leur téléphone. En février 2017, Kalanick s’est retiré de ce conseil consultatif.

Sources : Lobby facts , Transparency register, Corporate europe

Quelques faits d’armes

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