Un nouveau mouvement souverainiste, social, laïque et écologique
La France connaît une situation de crise profonde : sociale, économique, politique, morale et existentielle. La désindustrialisation et le chômage rongent le pays, et le travail – considéré aujourd’hui comme une chance – ne permet plus à de nombreux salariés, artisans et agriculteurs de vivre dignement.
« Cette situation est la conséquence des choix des gouvernements de droite comme de gauche qui, depuis trente-cinq ans, nous imposent les mêmes politiques »
Cette situation est la conséquence des choix des gouvernements de droite comme de gauche qui, depuis trente-cinq ans, nous imposent les mêmes politiques : austérité, destruction des services publics, faveur donnée aux intérêts financiers au détriment de ceux qui travaillent, aux grands au détriment des petits. Les Français en sont conscients, et à la crise sociale s’ajoute une crise de légitimité du pouvoir. La défiance à l’égard des dirigeants et des institutions est devenue la norme. Elle corrode l’esprit public et aggrave la démoralisation et le repli sur soi que provoque la violence économique. Le mouvement des gilets jaunes rend visible l’exaspération des Français et montre l’urgence de la situation.
Face à ce naufrage, il ne suffit pas de prôner plus de justice sociale, plus de partage, plus de solidarité, car ces mêmes gouvernements ont progressivement transféré l’autorité politique au niveau supranational.
« La France n’est plus libre de choisir sa politique économique et sociale »
La France n’est plus libre de choisir sa politique économique et sociale, désormais subordonnée aux diktats de la Commission européenne et aux traités de libre-échange. La capitulation de nos élites devant ces forces destructrices, présentée comme une fatalité, sape non seulement la prospérité des Français, mais tout ce qui fait la grandeur de notre Nation : les valeurs de la République et l’identité culturelle de notre pays.
Nous n’acceptons pas cette étrange défaite. Comme nos glorieux ancêtres du Conseil national de la Résistance (CNR), nous appelons les citoyens à un grand rassemblement, à une union sacrée, à un sursaut patriotique pour mener la reconquête de notre souveraineté perdue et « rétablir la France dans sa puissance, dans sa grandeur et dans sa mission universelle » (CNR).
C’est à cette fin que nous nous proposons de constituer un mouvement politique fédérateur, République souveraine (RS).
Dans la lignée du CNR, dont les membres sont parvenus à s’entendre malgré la diversité de leurs parcours politiques, nous voulons rassembler le plus grand nombre de Français autour d’un projet d’urgence nationale qui fait consensus auprès d’une vaste majorité.
Les divergences d’opinion sur des questions secondaires doivent cesser de nous diviser. Nous voulons unir, sans uniformiser, tous ceux qui veulent rebâtir la justice sociale, réaffirmer la primauté de la République sur les intérêts privés, réanimer la démocratie abîmée par le non-respect de la volonté populaire, réguler l’économie devenue folle et préparer notre pays au choc climatique qui se profile – tous ces objectifs ayant pour condition impérative de reconquérir la souveraineté nationale.
« Si de nombreux détails nous séparent, l’essentiel nous rassemble : la volonté de faire la République sociale par la France souveraine ».
Si de nombreux détails nous séparent, l’essentiel nous rassemble : la volonté de faire la République sociale par la France souveraine. Face à l’unification du bloc élitaire incarné par l’actuel pouvoir, il faut dépasser les vieilles identités partisanes. Ce bloc est minoritaire, mais il peut continuer son œuvre de déprédation si les forces d’opposition restent prisonnières des stéréotypes de gauche et de droite qui les empêchent de s’entendre sur un socle commun.
Nous proposons à tous les républicains qui veulent lutter contre le bloc ultralibéral, européiste et atlantiste de se fédérer au sein d’un mouvement politique ouvert, fonctionnant selon la formule dite de la double appartenance qui autorise de rester membre de son organisation d’origine (parti, association ou mouvement), et structuré de façon à concilier efficacité de l’action et démocratie du fonctionnement (RIC interne, etc.).
« En avant pour le combat, en avant pour la victoire,
afin que VIVE LA FRANCE ! » (CNR)