« Nous créerons une agence de la rénovation thermique des bâtiments qui assurera elle-même la maîtrise d’ouvrage et le financement immédiat des travaux, quitte à percevoir par la suite un remboursement différé de la part des propriétaires qui en ont les moyens. L’État interviendra également pour réhabiliter les réseaux d’eau là où ils sont défaillants, comme en Guadeloupe. »
Le secteur du logement représente environ 30% des émissions nationales de CO2 quand on additionne le secteur de la construction et les consommations d’énergie liées à l’usage résidentiel et tertiaire (chauffage, eau chaude, cuisson, climatisation, éclairage et consommation d’électricité).
La rénovation énergétique des bâtiments est donc un levier incontournable pour atténuer le changement climatique. Devant l’ampleur de la tâche, et la nécessité d’accélérer la cadence, il est primordial que la puissance publique pilote plus efficacement ces travaux. Nous mettrons donc en place un interlocuteur unique, sous la forme d’une agence nationale de la rénovation énergétique, qui assumera l’ensemble de la maîtrise d’ouvrage des travaux (choix de l’entreprise, contrôle du chantier, réception et paiement) et se re-financera de manière adaptée auprès de chaque propriétaire, le cas échéant sur plusieurs années s’il a peu de ressources.
Les taux de fuite dans les réseaux d’eau potable sont eux aussi bien trop importants (20%). Or le changement climatique exige que nous ayons une gestion bien plus réfléchie de cette ressource indispensable. Nous doublerons donc les investissements dans le renouvellement des réseaux d’eau, en mettant un accent particulier sur certains départements d’outre-mer, comme la Guadeloupe.
cette proposition ne peut pas être financée dans le cadre du pacte de stabilité budgétaire, de la politique monétaire de l’UE et du dumping social et fiscal qu’elle organise.