« Les moyens de la recherche, fondamentale et appliquée, garante de l’avenir de la Nation dans un monde en crise, seront doublés durant le quinquennat. L’État jouera son rôle de stratège en coordonnant les efforts du public et du privé, notamment via un conditionnement du crédit impôt recherche, qui ne pourra financer que des projets en France. »
La recherche est la garantie de la maîtrise du monde de demain et une nécessité absolue pour une nation qui veut rester au premier rang.
Au lieu de sous-traiter sans condition cette question au privé comme les gouvernements successifs l’ont fait avec le crédit impôt recherche, qui bénéficie autant à des banques qu’à de véritables entreprises innovantes, l’Etat doit s’assurer que chaque euro consacré officiellement à la recherche lui profite vraiment. Le CIR sera donc centré sur des projets menés en France et fera l’objet de contrôles.
La recherche publique verra ses crédits doubler, afin de financer des projets jugés prioritaires, tels que les énergies non émettrices de gaz à effet de serre (nucléaire et renouvelable), les transports propres ou l’efficacité énergétique.
Sa gouvernance sera renouvelée, avec un coup d’arrêt mis au principe mortifère du “publish or perish”, à l’inflation des appels à projet et des rapports qui prennent plus de temps aux chercheurs que la recherche elle-même, et au financement par projet au bénéfice d’un financement de long terme. L’évaluation ne sera plus quantitative, mais qualitative et par les pairs.
cette proposition ne peut pas être financée dans le cadre du pacte de stabilité budgétaire, de la politique monétaire de l’UE et du dumping social et fiscal qu’elle organise.