« Nous poserons comme objectifs la construction de 500 000 nouveaux logements neufs par an (comme dans les années 2000) et l’éradication de l’habitat indigne. Nous réquisitionnerons les logements vacants conformément à la loi et interdirons la location de courte durée plus de 60 jours par an dans les zones sous tension. »
La politique du logement a été totalement abandonnée depuis l’élection d’Emmanuel Macron. Il faut y remédier, notamment en construisant massivement là où les besoins sont patents. Les opérations de renouvellement urbain, de démolition-reconstruction seront privilégiées afin de limiter la consommation de terres agricoles et naturelles. Aux niches fiscales coûteuses et inefficaces seront préférées les dépenses d’intervention au profit des organismes HLM, qui seront encouragés à investir à nouveau suivant des cahiers des charges définis par l’Etat.
939 000 ménages vivent dans des logements indignes et plus de 1,4 millions sont en situation de précarité énergétique. Les propriétaires bailleurs qui ne peuvent ou ne veulent pas exercer leurs responsabilités se verront préempter leur bien pour rénovation. Les propriétaires occupants en situation de fragilité devront être mieux accompagnés pour rendre leur logement habitable ou pour être relogés.
La réquisition des 3 116 000 logements vacants en France (hors Mayotte) au 1er janvier 2020, autorisée par l’ordonnance de 1945 et la loi du 29 juillet 1998, permettra aussi de loger des personnes sans domicile ou mal-logées.
La multiplication du nombre de logements mis en location de courte durée réduit l’offre disponible pour les ménages qui cherchent à se loger à proximité de leur lieu de travail ou d’étude. Afin d’éviter la spéculation et rendre la location longue durée plus attractive pour les propriétaires, la location touristique sera limitée à 60 nuitées par an en zone sous tension.